Pendant que la droite fêtait la large victoire de François Fillon à la primaire dimanche soir, la gauche gouvernementale traversait un de ces psychodrames dont elle a le secret. Le sujet : une rumeur de démission du Premier ministre, Manuel Valls, lequel voudrait se lancer dans la primaire de la gauche pour la présidentielle, quelle que soit la décision du président de la République.
Le Parisien
, qui publie l'article, affirme même que le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve est dans les starting-blocks pour le remplacer. Rien que cela.
C'est vrai que Manuel Valls provoque François Hollande à coups de petites phrases dans les médias depuis des semaines. Exaspéré par la publication du livre des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, cinq ans de confessions sans filtre du président, dopé par la candidature en solo de son ancien ministre de l'Économie Emmanuel Macron, Valls ne voit plus pourquoi il se priverait d'exister pour lui-même. À chaque fois qu'il dresse le portrait du candidat idéal à gauche, il dresse son portrait : « défense du modèle républicain », « autorité », « sécurité »?
C'est vrai aussi qu'il a franchi un cap, dimanche dans le JDD. Il « se prépare au face-à-face » avec l'extrême droite, il est « prêt », il veut « casser la mécanique de la défaite ». Cette fois, il ne peut pas être plus clair, il a envie d'en...
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