La violence du coup porté par Valérie Trierweiler oblige le président à sortir de son silence. Dans Merci pour ce moment , Valérie Trierweiler écrit notamment : François Hollande "s'est présenté comme l'homme qui n'aime pas les riches. En réalité, le président n'aime pas les pauvres. Lui, l'homme de gauche, dit en privé : les sans-dents , très fier de son trait d'humour." La formule a fait florès, notamment sur les réseaux sociaux et risque de coller à François Hollande comme le sparadrap du capitaine Haddock.
Déjà, le président s'était justifié brièvement en marge d'un sommet de l'Otan "Je n'accepterai jamais que puisse être mis en cause ce qui est l'engagement de toute ma vie", avait-il alors déclaré. Cette fois, il se confie au Nouvel Observateur . Il faut dire que l'affaire est grave : s'il souffre depuis le début d'un déficit d'image en termes d'autorité et de fermeté, il a toujours eu dans l'opinion la réputation d'un homme sympathique et dénué d'hypocrisie. La remarque de son ex-compagne est donc un véritable coup de grâce pour le plus impopulaire des présidents de la Ve République.
"Le signe de la pire misère"
Au Nouvel Obs , Hollande confesse donc l'avoir vécu comme "un coup porté à [sa] vie tout entière". "C'est un mensonge qui me blesse", explique le président : "Cette attaque sur les pauvres, les plus démunis, je l'ai vécue comme un coup porté à ma vie tout entière. [...] Dans...
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