Le convoi ralentit considérablement, il arrive à destination. Derrière les barrières, la foule est massée. François Hollande a baissé la fenêtre de la voiture pour voir ses soutiens ; il en reste donc ! Entendre la clameur de la foule, et cette Marseillaise qu'elle entonne sur son passage, sentir la ferveur de ceux qui se sont déplacés. Il fait déjà nuit, et encore chaud, à Saint-Martin - petite île que se partagent depuis le XVIIe siècle la France et la Hollande -, où le président de la République a atterri une demi-heure plus tôt.
À l'aéroport déjà, à près de 7 000 kilomètres de Paris, il s'est offert un bain de foule, comme à Saint-Barthélemy en début d'après-midi. C'était la première étape d'un "déplacement exceptionnel, cinq îles en six jours !" s'enflammait un conseiller diplomatique avant le départ.
Pain perdu à l'ananas flambé au rhum vieux
Il est vrai en tout cas que François Hollande est très bien accueilli, et c'est déjà un événement en soi. "Le spirit est bon", lâche un membre de la délégation. Surtout, si le président refuse de dire s'il postulera pour un second mandat, c'est bien un parfum de campagne qui flotte dans l'air, et ses réflexes de candidat qu'il retrouve ce soir, sur cette île qui a voté pour lui à 51,5 % en 2012.
Après un court moment solennel, le dépôt d'une gerbe de fleurs sur le monument aux morts du jardin de l'Hôtel de la collectivité, en hommage aux victimes des...
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