« Ils sont où, les cégétistes ? Et si je leur distribuais des tracts ? » Hervé Mariton est accoudé à la fenêtre de son QG parisien donnant sur l'esplanade des Invalides. Il a bien choisi sa date pour l'inaugurer : mardi 14 juin, jour de la grande manifestation contre la loi travail. Quelques cris s'élèvent et s'ajoutent à l'agitation des syndicats. « Hervé, président ! » Immense sourire aux lèvres, l'intéressé savoure son moment de gloire. Et plaisante : « Je ne suis pas encore président, mais regardez toutes les manifestations que je provoque déjà ! » Il prend soin de serrer les mains, salue ses « amis de la Manif pour tous », le « nouveau président de Sens commun », ou encore Arlette Grosskost (députée du Haut- Rhin). Debout sur la petite caisse en bois lui servant d'estrade, il improvise un court discours. « Ma candidature est nécessaire pour répondre à l'état de la France. Je ne suis pas dans une campagne sinistre et n'ai pas envie de prospérer sur le malheur du monde. Je mène une campagne d'espoir et porte des idées nouvelles. »
« Les recettes de Mariton »
Son slogan « La France retrouvée » est sur tous ses petits goodies de candidat. Tee-shirts, bracelets, badges... Et des tasses intitulées « Les recettes de Mariton » (en référence au site internet de cuisine Marmiton). Sa mesure phare est la « flat tax », un impôt universel avec un taux...
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