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Guerre nucléaire : quand la Russie joue à se faire peur
information fournie par Le Point 28/10/2016 à 17:10

Attaques nucléaires, bombardements d'usines chimiques, incendies de champs pétroliers, déraillements de trains? Durant quatre jours, entre le 4 et 7 octobre, la Russie a joué à se faire peur en mobilisant 40 millions de personnes dans des simulations de catastrophes. Point d'orgue de l'opération : le contrôle des abris antiatomiques et le déploiement de 30 000 laboratoires mobiles destinés à mesurer le taux de radioactivité. À Moscou on se félicite du résultat. « Toute la population de la capitale pourra trouver refuge sous terre », a proclamé la chaîne de la télévision NTV.

De telles man?uvres ne doivent rien au hasard. La montée des tensions avec les États-Unis plonge le pays dans une paranoïa digne de la Guerre froide. Parmi les propagandistes les plus talentueux : Dmitri Kisselev, 62 ans, à la tête de l'agence gouvernementale Rossiya Segodnya (ex-Ria Novosti) et présentateur vedette d'une émission hebdomadaire sur la télévision publique. Sa dernière sortie ? « L'attitude insolente des États-Unis pourrait avoir des conséquences nucléaires. » Le serviteur du Kremlin évoque un « changement radical » des relations entre les deux pays depuis le conflit syrien et met en garde Washington : « Si les avions américains bombardent l'armée syrienne, nous les descendrons. » Des commentaires tout en subtilité dont Kisselev est coutumier. Au début de la guerre russo-ukrainienne, le même avait eu cette phrase :...

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