On était habitué depuis quelques mois à des provocations militaires de diverses natures de la part de la Russie dans la partie orientale de l'Ukraine. Celle dont Vladimir Poutine n'a pas renoncé à en faire la "Nova Russia". Mais c'est certainement la première fois depuis bien longtemps que les Russes font étalage de leur force militaire à l'autre bout du monde, loin de la Crimée et de Donetsk : sur les côtes australiennes. Depuis le début de la semaine, le croiseur lance-missiles Varyag et le destroyer Maréchal Shaposhnikov , accompagnés de bâtiments de guerre de moindre importance, patrouillent devant les côtes nord-ouest de l'Australie, non loin de la ville de Brisbane où doit se tenir ce week-end le sommet du G20. Les optimistes diront qu'il s'agit là d'une simple mesure de sécurité pour renforcer celles que l'Australie a prises en prévision de la réception des chefs d'État des pays les plus puissants du monde. Mais en réalité, on ne peut imaginer le déploiement de la marine américaine dans la Baltique l'an passé avant le sommet du G20 de Saint-Pétersbourg, tout comme on n'a pas vu de bateaux de guerre russes au large du Mexique pour le sommet de Los Cabos en 2012. C'est donc bien un geste de provocation et d'hostilité caractérisé qu'a décidé Vladimir Poutine. Les accusations de Tony Abbott D'abord, c'est évident, pour montrer ses muscles au moment de la réunion annuelle du G20, ce qui n'est pourtant pas de nature à...
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