La députée Jo Cox a été assassinée jeudi 16 juin à Birstall, dans le nord de l'Angleterre. À 41 ans, cette femme politique n'était pas la figure la plus médiatisée de la campagne pro-européenne, mais son engagement au sein du parti travailliste (Labour) contre le Brexit et sa carrière suscitaient le respect de tous ses collègues. Pour certains commentateurs, elle était l'"étoile montante" de la vie politique britannique, assassinée seulement un an après son élection en 2015 comme députée travailliste.
Jo Cox s'était toujours prononcée sans ambiguïté en faveur du maintien du Royaume-Uni au sein de l'Europe, explication possible de son meurtre. "L'immigration est une préoccupation légitime, mais ce n'est pas une bonne raison pour quitter l'UE", affichait l'un de ses derniers tweets. Si l'enquête devait conclure que sa position anti-Brexit était bien le motif de son agression, elle pourrait devenir un symbole de sa cause. Car Jo Cox militait avec force contre certains arguments pro-Brexit aux accents xénophobes. Un combat nourri de sa propre expérience.
"Je ne suis pas née femme politique"
"Je ne suis pas née femme politique ou travailliste, expliquait-elle au lendemain de son élection en 2015. Cela m'est venu à Cambridge, quand j'ai pris conscience que l'endroit où vous êtes né a de l'importance, que la manière dont vous parlez a de l'importance, de...
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer