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Google et Facebook s'allient à la presse française pour lutter contre la désinformation
information fournie par Boursorama avec LabSense 27/02/2017 à 16:35

« Fake news », « fact checking », ces mots s'entendent de plus en plus, particulièrement à l'approche des élections présidentielles. Accusés d'avoir relayé de fausses informations et permis l'élection de Donald Trump, les deux géants du web s'activent pour laver leur réputation. Des outils de vérification, comme CrossCheck, sont mis en place et rejoignent celui du journal Le Monde.

Googleet Facebook s'allient à la presse française pour lutter contre ladésinformation

Googleet Facebook s'allient à la presse française pour lutter contre ladésinformation

Le fact check de Google

La firme de Moutain View a récemment collaboré avec le journal Le Monde pour la mise en place de son outil Décodex. Cet outil, que le quotidien français a lancé début février, sert à évaluer la fiabilité d'un site internet. En entrant son adresse url sur la page dédiée du Monde, l'on apprend si le site en question véhicule des rumeurs, des désinformations, etc. Le Décodex existe aussi en plug-in.
Le géant américain a également implémenté son propre outil de vérification sur ses pages d'informations Google News, et sur ses diverses applications mobiles et services de recherche. Le système fonctionne dans sa version anglophone mais aussi allemande et, plus récemment, dans sa version française. Il s'agit d'une sorte de label, permettant à l'internaute de savoir que l'article a été vérifié par un journaliste.
Google a été très critiqué, comme Facebook, au moment des élections américaines pour son absence de contrôle sur les informations relayées sur ses différentes plateformes. Son PDG, Sundar Pichai reconnait les défaillances : "nous traversons maintenant une phase d'apprentissage et nous allons travailler à résoudre ce problème [...] Nous menons donc de nombreuses initiatives et nous espérons qu'elles aboutiront à de meilleurs résultats".
Google vient d'annoncer que trois nouveaux pays allaient bientôt bénéficier de son fact check. Le Brésil, l'Argentine et le Mexique, pays parmi les plus peuplés d'Amérique Latine, entrent eux-aussi en période électorale prochainement.

CrossCheck en partenariat avec 17 rédactions françaises

Parallèlement à son factchecking, le Google News Lab vient de lancer Crosscheck en France, en partenariat avec le réseau collaboratif First Draft. Cet outil de vérification collaboratif vise à aider les internautes à distinguer le vrai du faux dans la jungle des réseaux sociaux, des recherches sur internet et des actus. 17 rédactions françaises collaborent d'ores et déjà à cet outil pour identifier et vérifier les contenus qui circulent en ligne. Articles mais aussi photos, vidéos, commentaires seront décortiqués et corrigés le cas échéant, avant la mise en ligne. L'AFP, France Medias Monde, Libération, les Echos, Nice-Matin ou encore Rue 89 font partie des partenaires.
Les internautes sont eux-aussi invités à signaler les sites et contenus douteux en envoyant liens et questions afin que Crosscheck puisse mener l'enquête.

Facebook n'est pas en reste

En tant que partenaire de First Draft, Facebook participera également au projet CrossCheck. Via son outil Crowdtangle, il facilitera l'identification et le suivi des contenus sociaux pour tous les membres de CrossCheck. Facebook s'engage également à participer à des actions de pédagogie auprès de ses utilisateurs. Ces derniers ont par ailleurs la possibilité de signaler les fausses informations repérées sur la plateforme en cliquant sur le coin droit d'une publication. Pour analyser ces publications signalées par la communauté, Facebook s'est allié avec plusieurs organes de presse français (dont certains participent également à CrossCheck). L'AFP, BFMTV, L'Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes auront accès aux outils de factchecking de Facebook afin de vérifier les publications concernées. Lorsqu'au moins deux de ces partenaires signaleront une publication comme fausse, celle-ci comportera un pictogramme sur le fil du réseau social indiquant qu'elle est contestée. Si un utilisateur souhaite tout de même partager cette information, un avertissement "contesté par un tiers" s'affichera.
Enfin, Facebook souhaite attaquer au porte-monnaie les auteurs de fausses informations. Ainsi, une information labélisée contestée ne pourra pas être convertie en publicité ni faire l'objet d'un post sponsorisé.

Trucs et astuces

Le projet CrossCheck s'appuiera sur l'expérience d'ElectionLand, une initiative collaborative menée lors des élections américaines pour repérer et dénoncer les manipulations des électeurs. Des étudiants en journalisme volontaires (CFJ, Sciences-Po) participeront à la création d'un flux continu de bulletins d'actualité (supervisé par l'AFP) partageables sur le site CrossCheck.

2 commentaires

  • 28 février 09:11

    Moui ... Je doute ... je note que le Figaro n'est pas dans les vérificateurs. je crains donc que ce ne soit la POlice du Politiquement Correct de gaôche qui se mette en place. Ca finira en Guépéou ?


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