Le sénateur-maire de Lyon est en colère contre le nouveau règlement intérieur du Sénat qui pénalise désormais financièrement l'absentéisme. Il oblige depuis quelques mois les sénateurs à être présents au travail en commission, aux questions d'actualité au gouvernement, ainsi qu'aux votes solennels.
Une obligation très contraignante pour les élus cumulards comme Gérard Collomb qui est à la fois sénateur, maire de Lyon et président de la métropole lyonnaise. Il ne digère pas d'avoir été sanctionné récemment lors d'un déplacement officiel en Algérie qui l'a éloigné pendant une semaine du palais du Luxembourg. « C'est un vrai cauchemar », confie le sénateur Collomb, « impossible de prévoir quels jours on doit être à Paris, car on ne sait pas d'une semaine sur l'autre quand se feront les votes solennels. Impossible dans ces conditions d'organiser un agenda. »
Ses absences, en janvier et février dernier, avaient été excusées par un certificat médical, mais cet automne, son déplacement d'une semaine en Algérie a entraîné des absences qui ont été durement sanctionnées. « Mes revenus sont plafonnés, je ne touche donc rien en tant que maire de Lyon et président de la métropole », précise Gérard Collomb, « je suis donc tombé à 4 000 euros par mois ».
« Des mauvais »
Le sénateur-maire de Lyon n'a pas de mots assez durs pour qualifier le...
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