En mai dernier, le mariage entre l'homme d'affaires franco-israélien Thierry Leyne et Dominique Strauss-Kahn, l'ancien patron du FMI, faisait les gros titres de la presse helvétique. Leur fonds d'investissement Leyne Strauss-Kahn & Partners (LSK) annonçait un objectif "très ambitieux", celui d'atteindre une taille de "deux milliards de dollars d'ici un an". La filiale suisse, Assya Asset Management, qui n'acceptait que les clients lui confiant un minimum de 20 millions d'euros, devait même être dirigée par Vanessa Strauss-Kahn, la fille de l'ancien ministre socialiste.
Mais, après la disparition brutale la semaine dernière de Thierry Leyne à Tel-Aviv (l'homme d'affaires franco-israélien s'est suicidé à Tel-Aviv en se jetant dans le vide), Assya Asset Management Suisse a adopté un profil (très) bas. Au téléphone, une employée, très gênée, répond que "tous les responsables sont en réunion à l'extérieur". Et impossible de savoir à quelle heure ils comptent rejoindre leurs bureaux. Un groupe en impasse de liquidité
Au siège de la filiale suisse, créée en mars 2011, au 63 de la rue du Rhône, l'artère emblématique de Genève où se côtoient Louis Vuitton, Hermès, les banques Safra Sarasin et Reyl, c'est pratiquement l'affolement. Interdiction de monter au deuxième étage au siège de la société, une employée descend précipitamment dans le hall pour expliquer en trente secondes qu'il n'y a rien à voir et qu'elle ne...
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer