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Frédéric Péchenard, un flic en campagne
information fournie par Le Point 24/09/2014 à 13:27

"Un jour, ce sera difficile d'être mon ami." La petite phrase avait été glissée dans un sourire par Nicolas Sarkozy à Frédéric Péchenard au moment où il lui épinglait l'insigne de la Légion d'honneur. Éclat de rire de l'assistance composée de "140 copains" venus applaudir "le meilleur d'entre eux". Les mots prenaient alors tout leur sens quelques mois plus tard, en mai 2012, lorsque Manuel Valls, à la tête de Beauvau, dit à "Péch" : "Vous comprendrez que je ne peux pas vous garder." C'est peu dire que sa nomination par la gauche au poste de délégué interministériel à la sécurité routière a été un affront que ce "grand flic" entend réparer en emmenant l'ancien chef de l'État, qu'il tutoie, à la victoire. "Nicolas président en 2017, c'est l'unique sens de mon engagement." Tout est dit.

"Frédéric n'est pas un contemplatif, il a besoin de sensations, souligne René-Georges Querry, ancien patron du 36 Quai des Orfèvres, comme Péchenard. C'est un homme très intelligent, un vrai chef, qui sait obtenir l'adhésion de ses hommes." "Le meilleur de sa génération", disent d'une même voix plusieurs de ses collègues qui ont suivi l'ascension fulgurante de ce fils d'avocat.

Bluffé par Nicolas Sarkozy

Son père, "gaulliste de la décolonisation et biographe de Proust", n'a pas su convaincre le jeune Frédéric de "dépasser la quarantième page de À la recherche du temps perdu ", pas plus que d'endosser sa robe noire. Celui qui...

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