L'islamophobie canadienne ou le changement de paradigme
Les récents attentats dans une mosquée de Québec résonnent encore.
Au sein de la population, d'abord. Celle-ci s'est vu offrir, phénomène rarissime, une couverture médiatique plutôt empathique à l'égard des musulmans. Certaines grandes chaînes télévisées ont même couvert, en direct, les cérémonies religieuses post-attentat. De quoi jeter un ?il différent sur cette minorité d'ordinaire victime d'ostracisme soft ou assumé.
La sphère politique, compte tenu des manifestations de solidarité, n'était pas en reste. C'est ainsi que divers politiciens manipulant, hier, les fragiles bibelots de l'identité se distancent, aujourd'hui, des positions dites radicales ou populistes.
Ainsi le Bloc québécois a-t-il fait retirer de son site web une pub comparant, odieusement, le niqab à un? déversement de pétrole. À l'échelle provinciale, le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, propose depuis les attentats maintes mesures afin de lutter contre le racisme systémique et les discriminations. Les frasques de ce dernier en termes d'islamophobie sont pourtant légion. On peut penser, notamment, à ses propos sur les enjeux de sécurité que pose la burqa. À ceux dénonçant le simple fait de souhaiter une « bonne fin de ramadan » aux membres de la communauté musulmane. À...
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