Les apéros présidentiels sont fréquents depuis le début de la présidence de François Hollande. Seulement, comme le note l'Opinion, depuis quelques semaines, ces rendez-vous informels prennent des allures de débuts de campagne. Habituellement organisés avec six ou sept parlementaires pour évoquer les doléances de chacun, ils sont aujourd'hui invités par groupes de vingt. « C'était un moment de mise en perspective, pour vanter l'ambiance économique où enfin les planètes s'alignent et les premiers fruits arrivent, veut croire un des chapeaux à plume de la rue de Solférino. L'idée c'est de le faire savoir », explique un parlementaire reçu ce mardi à l'Élysée par Vincent Feltesse, conseiller parlementaire du président. « C'est nouveau, mais il y avait exceptionnellement beaucoup monde du cabinet de François Hollande. Ils étaient là en appui pour vanter tout ce qui a été fait pendant le quinquennat, pour qu'on vende son action », indique un habitué de ce genre d'événements.
Casser l'optique d'une primaire à gauche
Parmi les invités, « le député de Haute-Garonne Christophe Borgel, le Monsieur Élections du PS, mais aussi Guillaume Bachelay, numéro 2 du parti, ancien fabusien et chargé d'écrire le projet présidentiel des socialistes », indique l'Opinion. Députés et sénateurs, écolos ou socialistes sont invités à prendre l'apéro et à entendre les premiers éléments de langage de ce qui...
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