Dès les premières lignes, The Telegraph le présente comme le "prochain président de la France". François Fillon a livré quelques confidences au quotidien britannique lors de son passage à Londres pour commémorer l'appel du 18 Juin.
Dans cet entretien, épinglé par Le Lab d'Europe 1, l'ancien Premier ministre n'est pas tendre avec la France. Il regrette qu'elle n'ait "jamais eu de révolution thatchérienne ou de réformes réalistes comme celles de Gerard Schröder en Allemagne" et étrille un pays dont les médias "sont, à une majorité écrasante, de gauche".
Fillon prend des cours d'anglais
"Nos universités sont des foyers de marxisme", poursuit celui qui est marié à une professeur de littérature française à la Sorbonne. D'ailleurs, confesse-t-il, ne possédant pas un niveau suffisant dans la langue de Shakespeare, il prend "des leçons", mais pas avec sa femme Pénélope qui "s'agace quand (il) essaie de parler avec elle en anglais".
La France est-elle sur la voie de la rédemption, selon l'ancien locataire de Matignon ? "Je sens un changement dans l'opinion publique. Il y avait un soutien inconditionnel pour les grèves du service public, en raison du consensus sur la protection sociale. Mais plus maintenant", estime-t-il.
"Je sens une vraie révolte, un désir de liberté, moins d'intervention de l'État dans l'économie et dans la vie privée", lâche-t-il encore au Telegraph , qui le qualifie d'"homme raisonnable". "Mais les...
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