Ce fut le séminaire de la « refondation ». Une grand-messe d'introspection au Front national pour trancher sur les grandes orientations. Vendredi et samedi, les cadres du FN réunis au siège du parti à Nanterre ont tenté de dépoussiérer ses positionnements idéologiques. Pour beaucoup, cela commence aussi par le nom « Front national ».
Car changer de nom, voilà une chose sur laquelle beaucoup de ténors semblent être en accord. À l'inverse de la position sur la souveraineté monétaire. C'est Florian Philippot qui a attaqué le premier, jugeant que le nom « faisait peur ». Lundi encore, David Rachline imagine que les adhérents souhaitent « changer le nom d'ailleurs, ou [veulent] prendre une forme plus rassembleuse, plus efficace dans son organisation ». Des positions en adéquation avec la proposition de Marine Le Pen qui, au soir de sa défaite le 7 mai dernier, souhaitait engager une « transformation profonde de notre mouvement afin de constituer une nouvelle force politique ».
« Changer de nom, c'est bidon » (Jean-Marie Le Pen)
Rebaptiser le FN, voilà un vieux serpent de mer politique. Aussi vieux que le parti lui-même. « Un bulletin interne de la fédération frontiste de Seine-Maritime, datant de 1983, expliquait comment Jean-Marie Le Pen avait utilisé le sigle RLP pour...
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