Si Angela Merkel reçoit aujourd'hui François Fillon pour un déjeuner de travail à Berlin, la Chancellerie prend bien soin de souligner qu'il ne s'agit là en aucun cas d'une ingérence dans la campagne présidentielle française. D'ailleurs, la chancelière ne fera aucun commentaire à l'issue de cette rencontre, a déjà prévenu son porte-parole. Pas question de répéter l'erreur commise en 2012. Angela Merkel, imprudente, avait ouvertement soutenu la candidature de Nicolas Sarkozy et jeté un froid sur les premiers mois de la présidence Hollande. Un mauvais souvenir.
On rappelle cependant à la Chancellerie que la porte est ouverte à tous les candidats à l'Élysée, aussi bien conservateurs que socialistes. Une exception : Marine Le Pen est indésirable à Berlin. « Entre la politique du Front national et celle que défend la République fédérale, il n'existe aucun point commun », a pris soin de souligner le porte-parole d'Angela Merkel.
Les candidats se pressent, c'est vrai, à la porte de l'Allemagne ces temps-ci. Le 10 janvier, Emmanuel Macron était venu faire un discours en anglais très remarqué à l'université Humbold à Berlin. Ce week-end, Marine Le Pen était à Coblence pour rencontrer les eurosceptiques des partis frères, et en particulier Frauke Petry, la chef de file de l'AfD, le nouveau parti populiste allemand.
Unis face à Trump
Ce n'est pas un hasard si François Fillon...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer