Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Fillon est un adversaire sérieux pour la gauche, dit Valls
information fournie par Reuters 25/11/2016 à 08:49

FILLON, UN ADVERSAIRE SÉRIEUX POUR LA GAUCHE

FILLON, UN ADVERSAIRE SÉRIEUX POUR LA GAUCHE

PARIS (Reuters) - François Fillon, jugé favori pour remporter dimanche l'investiture de la droite en vue de l'élection présidentielle de 2017, est un adversaire sérieux pour la gauche qu'il ne faut pas sous-estimer, estime Manuel Valls dans une interview publiée vendredi.

"François Fillon, pour la droite, c’est le négatif de Nicolas Sarkozy", souligne le Premier ministre dans les colonnes de Paris Normandie. "Il ne suscite pas les mêmes passions. Il véhicule, en tout cas aujourd’hui, une image de sang-froid et de dignité."

"Par conséquent, François Fillon est un adversaire sérieux pour la gauche. Il ne faut pas le sous-estimer, bien au contraire, car il pourra rassembler la droite".

L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy s'est qualifié à la surprise générale dimanche dernier pour le second tour de la primaire de la droite et du centre avec 44,1% des voix contre 28,6% pour Alain Juppé, qui était pourtant donné favori.

Lors du dernier débat télévisé jeudi soir, il a également été jugé plus convaincant que le maire de Bordeaux par 57% des Français selon un sondage Elabe publié dans la soirée.

Pour Manuel Valls, si François Fillon ne doit pas être sous-estimé en tant qu'adversaire, le projet qu'il porte "est un projet étriqué qui ne cherche pas à rassembler les Français".

"C’est un programme injuste car il est dur pour les plus modestes - augmentation de la TVA - et généreux pour les plus riches - suppression de l’ISF", souligne le chef du gouvernement. "C’est un programme daté, libéral et conservateur, digne des années quatre-vingt. Ce n’est pas cela qu’il faut pour la France."

Le Premier ministre fustige "un programme brutal qui s’attaque à notre modèle social, à l’État, aux services publics, aux fonctionnaires, aux policiers, aux enseignants, aux infirmières (et qui) met en cause le rôle des partenaires sociaux."

(Marine Pennetier, édité par Pierre Serisier)

18 commentaires

  • 25 novembre 10:15

    Voici ce que nous coûte la pléthore de fonctionnaires depuis Tonton 1er…plus des 2/3 de la dette souveraine soit 15 000 Mrds€ sur 22 000 Mrds€…Rapport établi par la Cour des compte présidée par le PS…Si avec ça, vous n’avez pas encore compris, c’est à désespérer…( je crois que c’est à désespérer) … ;-(((


Signaler le commentaire

Fermer