Après des mois de tension, le défilé de demain ne semble pas pouvoir faire oublier les difficultés que traverse l'armée française depuis plusieurs mois. L'Armée de l'air, la patrouille de France, l'Armée de terre, la Marine nationale, l'Aéronavale, la gendarmerie nationale et la garde républicaine se succéderont demain sur les Champs-Élysées, sous les regards de la France entière. Alors que leur devoir de réserve leur impose une discrétion extrême, les militaires françaises sonnent l'alerte. "On n'a pas de balles à blanc. A l'entrainement, avec les Famas, on doit dire 'pan' au moment de tirer. Franchement, c'est la honte", confiait un caporal-chef au Parisien paru ce jour, et d'ajouter "on ne peut pas protester. Ils profitent du fait que nous n'avons pas le droit ni de manifester ni de nous mettre en grève. Ce n'est pas juste la déprime. On en a ras le bol". Des moyens trop minces au regard des ambitions françaises ? Une grosse déprime inquiétante, au point que les militaires ne puissent plus remplir leur mission ? Depuis 1960, le budget de l'Armée n'a jamais été aussi faible, rappelle le Journal du Dimanche . Une situation préoccupante qui n'épargne aucun corps de l'Armée et préoccupe jusqu'au sommet de l'État. En coulisse, le budget est évidemment en cause. Dans une enquête parue aujourd'hui, le JDD s'interroge même sur l'inadéquation entre les ambitions françaises et les...
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