Émile Zola inspire Christian Estrosi. À la suite de la disparition d'une famille niçoise soupçonnée d'avoir quitté l'Hexagone pour faire le djihad en Syrie, le maire UMP de Nice a publié une tribune sur sa page Facebook, copiant le "j'accuse" du célèbre écrivain. Dans le message intitulé "Djihad : j'accuse", qui reprend l'anaphore de l'article d'Émile Zola publiée dans L'Aurore lors de l'affaire Dreyfus en 1898, Christian Estrosi pointe du doigt le gouvernement.
Le député-maire de Nice explique avoir passé "un long moment avec la famille" suspectée d'avoir quitté la France pour combattre en Syrie, assurant avoir "pu mesurer leur détresse et la faiblesse de l'État face à ce phénomène". L'ancien ministre de l'Industrie s'en prend ensuite plus directement au gouvernement, l'accusant aussi bien de "ne pas agir contre les associations (...) qui enrôlent de jeunes personnes dans un processus de destruction" que de "ne pas combattre avec suffisamment de vigueur les incitations à la haine, les appels au terrorisme ou les endoctrinements qui s'installent" dans les quartiers.
"Une bouteille à la mer"
"J'accuse le gouvernement de ne pas prendre les mesures suffisantes et nécessaires pour isoler dans les maisons d'arrêt les présumés terroristes des détenus de droit commun", poursuit Christian Estrosi avant de tacler l'exécutif qui n'assure pas, selon lui, "une surveillance accrue sur ceux qui sont clairement identifiés comme des recruteurs...
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