Depuis quelques jours, la galaxie sarkozyste ne cesse de le répéter, pas peu fière de sa trouvaille sémantique qui claque à l'oreille : le début de campagne de l'ex-chef de l'État sera un véritable « blast » ! En d'autres termes, un grand effet de souffle médiatique, censé tout emporter sur son passage et balayer ses concurrents à l'investiture. Mercredi au 20 heures de TF1, jeudi en meeting à Châteaurenard, puis au campus des jeunes Républicains au Touquet? Nicolas Sarkozy promet d'être partout, au moins ces dix prochains jours.
Dans les équipes des autres candidats à la primaire, personne ne s'étonne de la stratégie adoptée par le désormais ancien patron des Républicains. « Il n'y a rien qui relève de la surprise dans cette affaire. C'est une habitude chez lui, tout le monde a compris très tôt qu'il monopoliserait l'attention et qu'il ferait campagne avec des positions extrêmement prononcées sur les questions identitaires », confie Édouard Philippe, porte-parole et fidèle lieutenant d'Alain Juppé. Mais alors, comment réagir ? Faut-il contre-attaquer ou faire le dos rond ? Là encore, les staffs de ses adversaires sont sur la même ligne : assister au spectacle, en espérant voir Sarkozy se cramer.
La surmédiatisation : l'épée à double tranchant
Comme l'on pouvait s'y attendre, Alain Juppé ne bougera pas d'un iota. Le favori des sondages dans la bataille pour l'investiture, plutôt...
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