"Je ne quitterai pas l'UMP, même si aujourd'hui ce parti ressemble au PC des années 1950, car on m'interdit de parler !" Non, Henri Guaino n'a pas l'intention de prendre la porte comme le lui ont conseillé le patron de l'UMP Jean-François Copé et le maire de Bordeaux Alain Juppé. Son crime ? Clamer qu'il ne votera pas pour la tête de liste UMP d'Ile-de-France Alain Lamassoure aux élections européennes le 25 mai. "M. Lamassoure incarne une idée de l'Europe qui est l'Europe d'aujourd'hui, dont plus personne ne veut. En tout cas, moi je ne veux plus", explique cet ancien proche de Philippe Seguin opposé au Traité de Maastricht en 1992. "Mon pays passe avant mon parti"L'outrage proféré par Guaino a provoqué l'ire de Juppé et Copé qui, ces derniers temps, assurent tant bien que mal que les dissensions internes sur l'Europe appartiennent au passé. "Quand on est à ce point en désaccord avec son propre parti politique, la dignité la plus élémentaire, c'est d'en tirer les conséquences" et de le quitter, a martelé dimanche soir Alain Juppé. "Alain Juppé a raison", a renchéri lundi matin le patron de l'UMP Jean-François Copé. Attaqué, l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy rend coup pour coup. "N'en déplaise à M. Juppé et M. Copé, un parti politique ne doit être ni une caserne, ni une prison, ni un couvent !" affirme-t-il au Point.fr. Et de poursuivre : "Un parti ouvert, c'est un parti dans lequel on peut dire non. Je ne m'interdirai jamais...
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer