La Chambre syndicale des armuriers et la Fédération française de tir enregistrent une augmentation du nombre de tireurs licenciés en France, qu'elles estiment à 200 000 aujourd'hui, contre 150 000 il y a deux ans. Les 1 600 clubs de tir en France font même face à un phénomène nouveau de saturation. Et, même si le gestionnaire des inscriptions de la FFTir nous rappelle à toutes fins utiles qu'il s'agit de « tir sportif », Yves Gollety, qui préside la Chambre syndicale des armuriers, assure qu'« une part des tireurs acquiert la licence afin de pouvoir détenir légalement une arme chez soi ».
Les armuriers sont débordés
Dans un pays où la culture des armes n'existe pas, les armureries ont rarement connu pareille fréquentation. « Depuis Charlie Hebdo , les gens s'inquiètent. Les armuriers reçoivent beaucoup d'appels de personnes qui veulent savoir quelles armes ils peuvent se procurer », détaille Yves Gollety, normalement habitué à ne voir que les chasseurs pousser la porte de son commerce, près de la Bourse à Paris. Seulement, la réalité juridique rattrape très vite ces particuliers. « La législation française est faite pour décourager d'acquérir une arme à feu », explique Yves Gollety. Et la plupart des candidats à la détention d'armes finissent par renoncer, si bien que la hausse des ventes chez les armuriers de France après l'attaque de Nice n'excède pas 4 %, selon la Chambre syndicale...
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