Il y a des tabourets, des chapelets, des porte-cigarettes en ivoire. On trouve aussi des parapluies en pied d'éléphant, des sacs en peau de serpent, des fourrures de lynx et de jaguar. Voilà pour la mort. Pour la vie, il y a aussi des batraciens particulièrement rares cachés dans des doublures de manteaux, des tortues planquées dans l'emplacement moteur d'un fourgon, des colibris camouflés aux abords du caleçon d'un voyageur.... Chaque année, la douane française saisit plusieurs milliers d'articles régis par la convention de Washington de 1973, qui protège les espèces menacées d'extinction ou dont le commerce doit être réglementé pour éviter leur surexploitation. Ce sont ainsi plus de 3 000 animaux et 40 000 espèces végétales qui sont protégés par le traité international.
Les personnes qui arrivent sur le territoire français avec des spécimens protégés doivent "être en mesure de justifier à tout moment de la régularité de cette détention", explique la douane française sur son site internet. Sans permis ou certificat, ces personnes prennent le risque que leur marchandise soit saisie. "76 % des saisies au titre de la convention de Washington se font à l'aéroport de Roissy, explique Frédérique Durand, douanière. Rien d'étonnant à cela : Roissy est le premier aéroport français et le premier aéroport européen en fret." Depuis plusieurs années, un contrôle très exigent est mené par les douaniers, qui ont fait des espèces...
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