Il y a ce prétendu curé allemand. Sexagénaire, en provenance de Saint-Domingue, il assure débarquer en Espagne pour "connaître diverses congrégations ecclésiastiques" ; fins limiers, les policiers ont l'intuition que la soutane est fausse et lui demandent d'ouvrir sa mallette dans laquelle, à côté d'une grosse bible, sont serrés cinq paquets... contenant de la cocaïne. De même, ces deux prétendus étudiants colombiens, cravatés, en uniforme universitaire ; eux prétextent un cours à Madrid, mais, lorsqu'on leur demande de baisser leurs pantalons, apparaissent des bandelettes cachant de la "blanche" contre leurs jambes. C'est au tour d'un orchestre vénézuélien, supposément spécialisé dans les boléros, rien à signaler à première vue, mais la radiographie laisse apparaître que chaque musicien a avalé des boulettes de cocaïne...
On pourrait citer à l'envi les exemples de passeurs qui, avant d'arriver à l'aéroport madrilène de Barajas, recourent à mille stratagèmes pour acheminer de la drogue dans la capitale espagnole. Une unité spécialisée de la police se concentre chaque jour sur une grosse trentaine de vols, le plus souvent en provenance d'Amérique latine, le continent "à risque" par excellence pour ce genre de négoce. Les policiers doivent rivaliser d'imagination, car, d'année en année, les techniques de dissimulation se font plus sophistiquées. Malgré tout, récemment renforcée, "l'unité de stupéfiants" obtient de bons...
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