Le sablier est presque vide ! Le Parti socialiste espagnol s'est réuni mardi. À l'ordre du jour : établir la date du comité de gestion du parti. L'enjeu : ce jour-là, le parti décidera de s'abstenir ou non pour permettre l'investiture de Mariano Rajoy. Si, le 31 octobre, aucun compromis n'a été trouvé au Parlement, l'Espagne se dirigera vers de nouvelles élections générales le 25 décembre, les troisièmes... en un an. Sans gouvernement, l'Espagne ne peut plus se réformer pour faire face à ses obligations, notamment en matière budgétaire où la situation est critique avec un déficit de 4,6 % du PIB en 2016.
Le parti est dans une position très délicate. En effet, le PSOE a toujours été l'un des partis socialistes les plus libéraux d'Europe. L'élection en 2014 de Pedro Sánchez comme premier secrétaire, pile au moment où surgissait Podemos, en était une preuve supplémentaire : Sánchez, docteur en économie, était membre du conseil d'administration de sa banque. L'un de ses plus illustres membres, l'ancien Premier ministre Felipe González est d'ailleurs sans états d'âme : il juge que non seulement le parti ne doit pas empêcher Rajoy de gouverner, mais qu'il doit même s'allier avec lui !
Cornélien
Mais le parti se déchire. Et pour cause, il a tout à perdre. Joint au téléphone, l'éditorialiste politique à La VanguardiaRafael Jorba résume assez bien le dilemme : « Le choix est complexe...
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