"La correction du bac s'est très mal passée en Ile-de-France. Il y avait des centaines de copies sans correcteurs et parallèlement des professeurs convoqués par le passé pour corriger qui ne l'étaient pas cette année", a dénoncé auprès du Parisien Philippe Tournier, secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement scolaire. Cette année, plus que les années précédentes, plusieurs difficultés ont émaillé la correction des 600 000 copies d'Ile-de-France.
Selon le journal, quelques heures avant la saisie informatique des notes, le 2 juillet à 18 heures, des correcteurs se sont vu remettre un paquet de copies, notamment en langue vivante 2. Un professeur des Hauts-de-Seine a aussi eu la mauvaise surprise de devoir noter une quarantaine de copies supplémentaires en une journée, contre une semaine pour la centaine qu'il avait à l'origine récupérée. "Forcément, j'ai passé moins de temps, j'étais en mode automatique, un peu moins alerte", témoigne-t-il au Parisien . Et, dans le paquet récupéré, il a reconnu l'écriture de quelques-uns de ses propres élèves, alors que l'anonymat de l'examen est censé être respecté. "Mais j'ai été très juste", assure-t-il.
Des réservistes injoignables
Principale explication soulignée par Le Parisien , la pénurie de remplaçants qui a particulièrement frappé l'Ile-de-France pour l'édition 2015 du baccalauréat. Chaque année, des...
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