Aggeliki, employée municipale dans une banlieue d'Athènes, passe la soirée à Xylokastro, ville balnéaire à 120 kilomètres de la capitale grecque. À défaut de pouvoir partir en vacances, elle rend visite à des amis propriétaires d'une maison face à la mer. « Je me suis rendu compte tout de suite, lundi matin, que les prix avaient augmenté. L'espresso que je prends dans mon café habituel est passé de 90 centimes à 1,30 euro », commente la quadragénaire, assise à l'ombre d'un tamaris au bord de la plage.
À la suite du vote mercredi dernier du Parlement grec, la TVA est passée lundi de 13 % à 23 % pour les denrées non périssables et la restauration, mais aussi les courses de taxi, les cours privés, les préservatifs, les serviettes hygiéniques... Elle reste inchangée à 13 % pour l'hôtellerie, et est légèrement réduite à 6 % pour les médicaments, les livres et les places de spectacle. D'après la Confédération nationale du commerce grec, le gouvernement peut espérer des recettes supplémentaires annuelles de quelque 2,4 milliards d'euros à partir de 2016 et de 795 millions d'euros cette année. Mais cette hausse de la TVA devrait aussi se traduire par un renchérissement de 8,8 %.
« Bien étudier la liste des produits »
Aggeliki se prépare à faire face à ces nouvelles mesures qui vont encore affaiblir son pouvoir d'achat : « Au supermarché, je vais faire attention à ce que j'achète. Il faut bien étudier la...
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