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Emmanuelle Cosse assure ne pas avoir marchandé sa nomination
information fournie par Reuters 12/02/2016 à 09:19

PARIS (Reuters) - L'écologiste Emmanuelle Cosse, nouvellement ministre du Logement et de l'Habitat durable, a assuré vendredi que sa nomination au gouvernement n'avait donné lieu à "aucun marchandage", sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes notamment.

Le débauchage de la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui a réitéré vendredi sur France Inter son "opposition franche" au projet d'aéroport et à l'extension de la déchéance de nationalité, est dénoncée comme une trahison par son parti.

"Il n'y a eu aucun marchandage à mon entrée dans ce gouvernement", a-t-elle affirmé.

"A un moment, François Hollande m'a appelée, m'a dit qu'il voulait des écologistes dans ce gouvernement, qu'il connaissait mes positions, celles de mon parti, nos différends, y compris sur un sujet comme Notre-Dame-des Landes", a-t-elle poursuivi.

François Hollande, qui lui aussi a nié avoir cédé à un "chantage" pour enrôler cette proche de l'ex-ministre Cécile Duflot, a annoncé jeudi l'organisation d'un référendum local sur le projet controversé d'aéroport.

La ministre a laissé entendre que l'idée du référendum n'était pas de son fait et qu'elle émanait "en partie des élus du département". Cette option était également portée "depuis plusieurs semaines dans pas mal de ministères", a-t-elle dit.

Elle a ajouté que les prises de position de Ségolène Royal sur ce dossier primaient. La ministre de l'Ecologie a demandé à son inspection générale d'étudier des "projets alternatifs ou complémentaires" et s'est opposée à toute évacuation par la force des derniers occupants du site de Notre-Dame-des-Landes.

"C'est cela qui à mon avis compte sur le dossier essentiellement", a dit Emmanuelle Cosse à propos de la mission de l'inspection générale.

La formulation de la question du référendum, son périmètre, ses modalités d'organisation restent à déterminer d'ici le début théorique des travaux, programmé pour octobre.

"Dans notre pays, on oublie d'utiliser des structures qui sont très utiles: il y en a une qui s'appelle la Commission nationale du débat public qui est chargée notamment de mettre en oeuvre de la démocratie sur des grands projets d'infrastructure", a indiqué la nouvelle ministre du Logement.

"Je pense que c'est typiquement ce type de structure qui peut aider le Premier ministre à décider quel périmètre, qui vote, quelle est la question et à quelle date cela a lieu", a-t-elle ajouté.

(Sophie Louet)

12 commentaires

  • 12 février 10:22

    Qu est ce qu'elle ne dirais pas pour essayer de sauver la face après avoir dit que jamais oh non jamais elle ne ferais partit de ce "gvt". Marchandage électoraliste pur baltrin gue sos . Il y a des personnes tellement plus compétente et intègre. C'est abject!


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