L'école française est en panne. Non seulement elle ne gomme pas les inégalités, mais elle les aggrave, à en croire les résultats de la dernière enquête Pisa, qui évalue le niveau des enfants de 15 ans dans une soixantaine de pays du monde. Pour lutter contre ces inégalités, François Hollande avait fait de l'éducation une « priorité », et de la « refondation de l'école primaire », une nécessité. Problème : faute de recul, difficile d'établir un bilan précis des réformes mises en place par ses ministres de l'Éducation nationale (essentiellement Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem ? Benoît Hamon sera resté moins de cinq mois en poste, et n'aura même pas fait de rentrée scolaire). Que conserver, que jeter des nouvelles dispositions ? Les candidats à l'élection présidentielle en ont, eux, une idée bien arrêtée. Certains abrogent, d'autres aménagent, ou encore conservent la réforme des rythmes scolaires. À moins qu'ils n'en gardent qu'une partie, sans que l'on sache véritablement ce qu'ils conservent. Si tous sont d'accord sur le constat (« il faut révolutionner l'école »), l'unanimité ne se fait pas sur la méthode.
Pas beaucoup d'innovations
Prenons la réforme des rythmes scolaires. Benoît Hamon confirme ce qu'il a brièvement contribué à instaurer, et conserve l'étalement des 24 heures d'enseignement hebdomadaires sur...
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