Le désappointement est à la hauteur des espoirs qu'il balaie. Tout au long de la nuit, des centaines d'Écossais, pour la plupart favorables à l'indépendance, ont veillé au pied du Parlement, une bière dans une main, le drapeau national dans l'autre, dans l'attente des résultats du référendum. Et ils y étaient apparemment plus nombreux encore à Glasgow.Quand, au petit matin, le dépouillement progressant, il est apparu que le non l'emporterait plus nettement que prévu initialement (environ 55 % à 8 heures, heure locale), l'enthousiasme a changé de camp. Les supporteurs de Better Together, très discrets ces derniers jours, ont laissé libre cours à leur soulagement tandis que leurs adversaires de Yes Scotland repliaient leurs étendards, un goût amer dans la bouche. Les concessions de Cameron Il y a pourtant des défaites qui sonnent comme des demi-victoires. Premier ministre du gouvernement écossais et porte-drapeau de la cause indépendantiste, Alex Salmon n'a pas réussi à mener à son terme le projet d'une vie, mais il repart avec un joli lot de consolation. Dans une brève allocution, avant même la proclamation des résultats définitifs, le chef du gouvernement britannique David Cameron a réitéré les promesses faites dans l'espoir de sauver l'unité du pays, sans toutefois les détailler. Et, surprise, il s'est également engagé à faire bénéficier les autres nations constitutives du Royaume-Uni des mêmes concessions, espérant ainsi...
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