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Des policiers en colère demandent un Grenelle à la droite
information fournie par Reuters 04/11/2016 à 07:39

DES POLICIERS DEMANDENT UN GRENELLE À LA DROITE

DES POLICIERS DEMANDENT UN GRENELLE À LA DROITE

PARIS (Reuters) - Des policiers participant à la fronde née il y a une quinzaine de jours ont interpellé jeudi plusieurs candidats à la primaire de la droite pour leur réclamer la tenue d'un "Grenelle de la sécurité" en cas de victoire aux élections l'an prochain.

Un appel à manifester devant la salle Wagram, où était organisé le second débat entre les sept prétendants à l'investiture présidentielle de la droite, avait circulé sur les réseaux sociaux en début de soirée.

"Je comprends parfaitement votre colère, votre exaspération", a répondu Alain Juppé à une manifestante venue l'interroger à la sortie du débat, durant lequel le volet de la sécurité a été abordé.

"Il ne faut pas se désespérer, il faut se battre et je sais que les policiers ne se désespèrent pas. Vous avez le droit au soutien des pouvoirs publics, vous ne l'avez pas suffisamment aujourd'hui", a ajouté le favori des sondages.

Prié de répondre à la demande de convoquer un "Grenelle de la sécurité", l'ex-Premier ministre a jugé l'idée "intéressante" avant de prendre les coordonnées de son interlocutrice.

Les policiers présents ont également tenté de s'adresser à Nicolas Sarkozy, à qui les sondages prédisent pour l'heure une défaite face à Alain Juppé au second tour du 27 novembre.

"Que pouvons-nous attendre d'un gouvernement déjà en partance? Allons donc trouver les futurs candidats et leur proposer un Grenelle de la sécurité comme Nicolas Hulot avait fait en son temps (en 2007, NDLR) avec l'écologie", pouvait-on lire dans l'appel diffusé sur Facebook.

Depuis le 17 octobre, le mouvement animé par des collectifs hostiles aux organisations syndicales et qui s'efforcent d'empêcher les tentatives de récupération politique s'est manifesté essentiellement lors de rassemblements nocturnes.

Si les syndicats de police reçus la semaine dernière par François Hollande se sont montrés satisfaits d'un train de mesures annoncé par le gouvernement, les policiers frondeurs estiment n'avoir été qu'en partie entendus.

Dénonçant les attaques violentes dont ils font l'objet, ils réclament notamment plus de moyens, des conditions de travail plus dignes, une extension de la légitime défense et moins de pression de la part de la hiérarchie.

L'étincelle de la contestation policière est partie d'une attaque au cocktail Molotov, le 8 octobre, à Viry-Châtillon (Essonne) qui a grièvement blessé deux policiers.

(Simon Carraud, édité par Sophie Louet)

3 commentaires

  • 04 novembre 09:56

    AJ pour 2017, pour plus de moyens pour la police


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