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Des dirigeants du Kosovo soupçonnés de purification ethnique et trafic d'organes
information fournie par Le Point 30/07/2014 à 12:14

Les ex-chefs de l'UCK, l'armée de libération du Kosovo, qui sont aujourd'hui à la tête de l'État indépendant du Kosovo, se sont-ils rendus coupables de crimes contre l'humanité ? Oui, répond une commission d'enquête mise sur pieds en septembre 2011 par l'Union européenne, à la suite des allégations de trafic d'organe pendant la guerre du Kosovo, en 1999. Crimes contre l'humanité, crimes de guerre : les charges exposées devant la presse à Bruxelles par le procureur Clint Williamson sont lourdes. Elles concernent deux types d'exactions. Celles qui ont eu le plus grand retentissement médiatique : pendant la guerre, des membres de l'armée populaire de libération du Kosovo, défendant la majorité musulmane contre la minorité orthodoxe serbe, auraient tué des Serbes pour prélever leurs organes et les vendre. Clint Williamson confirme ce qui avait été révélé il y a des années par l'ex-procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), la Suissesse Carla Del Ponte : "Nous avons rassemblé des preuves claires que ces pratiques ont bien eu lieu." Mais il en minore l'ampleur : "Ceci s'est produit à une échelle très limitée. Moins d'une dizaine d'individus." Cela n'en reste pas moins "une pratique horrible, une tragédie terrible, et la petite échelle ne réduit pas la sauvagerie du crime". Purification ethnique organisée Clint Williamson, qui a enquêté sur 800 morts et disparus, affirme aussi que les minorités serbes et roms...

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2 commentaires

  • 30 juillet 10:40

    L'armee ukrainienne fait pareil avec les indépendantistes.


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