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Des CRS se disent épuisés par la surveillance post-attentats
information fournie par Reuters 07/04/2015 à 14:56

PARIS (Reuters) - Les effectifs de plusieurs compagnies de CRS se sont mis en arrêt maladie pour manifester leur grogne contre l'activation renforcée du plan Vigipirate depuis les attentats de Paris en janvier, a-t-on appris auprès du syndicat Unité SGP-Police.

Selon les policiers, qui se disent "épuisés", la charge la plus pesante concerne les missions de protection devant les lieux sensibles, surveillés jour et nuit.

"Ce sont des missions difficiles. C'est un minimum de 6 heures de garde statique avec un gilet pare-balles qui pèse dix kilos et ce sont des missions de plus en plus longues", souligne Nicolas Comte, porte-parole d'Unité SGP-Police.

Le mouvement a débuté à Toulouse, où les manifestations sur le site du projet de barrage de Sivens (Tarn) ont encore accru la charge de travail. Selon le syndicat, 25 CRS sur 65 se sont mis en arrêt de travail. La grogne s'est étendue aux casernes de Lyon et Nancy.

Le syndicat Alliance s'est félicité dans un récent communiqué de l'appui des militaires pour renforcer les forces de l'ordre sur les sites sensibles et du recrutement prévu de 11.000 soldats.

Il se dit cependant persuadé que ces derniers "n'ont pas vocation à assurer, sur le long terme, les missions de sécurité publique" sur le territoire national et propose la création d'un nouveau corps de soutien au sein de la police.

(Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)

4 commentaires

  • 08 avril 03:44

    Non, ces aux responsables politique lâches et aveugles depuis 30 ans de prendre la relève.


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