"Archéodoctrinaire" pour certains, "fidèle à ses idées" pour d'autres ; à 65 ans, Jean-Yves Gouttebel ne semble guère affecté par la critique. Le président radical de gauche du conseil général du Puy-de-Dôme en a connu d'autres. Élu pour la première fois à la tête de l'exécutif départemental en 2004, il a dû ferrailler dur pour conserver sa place. Et il prévient déjà : il compte bien y rester...Entré en politique en 1977, à l'âge de 28 ans, comme conseiller municipal de Clermont-Ferrand aux côtés de Roger Quilliot, Jean-Yves Gouttebel se serait d'abord bien vu succéder à son mentor socialiste. Mais après avoir gravi patiemment tous les échelons, cet admirateur de Pierre Mendès France et de Jacques Delors se voit chiper la place en 1997, par son camarade Serge Godard, désigné lors de primaires socialistes assassines ! "C'est une vieille histoire. Les épreuves sont des moments difficiles. Le plus dur, c'est de les surmonter. Ce fut le cas", sourit l'édile à la toison désormais grisonnante.Psychodrame avec le PSDe cet épisode, Gouttebel garde une certaine méfiance vis-à-vis de ses camarades socialistes, mais il poursuit sa route, la rose à la main. Élu conseiller général du canton Clermont-Ouest en 1998, Gouttebel recommence à travailler à son oeuvre. Vice-président en 2001, il succède trois ans plus tard à Pierre-Joël Bonté à la présidence du conseil général du Puy-de-Dôme et tient là sa première revanche...
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