En Corrèze, fief de Hollande, la gauche retient son souffle. Si la majorité sortante veut conserver les rênes du "département du président", elle doit absolument compter sur un report massif des voix des électeurs du rassemblement pour une alternative à gauche (PCF, EELV, PG, Nouvelle Donne et ensemble). Et celui-ci est loin d'être acquis. Gérard Bonnet, président du conseil général mis en ballottage dans son canton de l'Yssandonnais, a appelé dès dimanche dernier les électeurs de la gauche de la gauche à voter pour lui au second tour des élections départementales. "Nous allons faire le maximum pour que le rassemblement de la gauche se fasse dans les meilleures conditions. Pour l'instant, on ne nous a pas présenté la charte. S'il faut signer un document, je pense que nous sommes prêts à le signer", lâchait-il alors que la droite venait de remporter 4 des 19 cantons de Corrèze dès le premier tour, et que la gauche restait bredouille.
"L'austérité, c'est un peu nous aussi"
En question dans ce second tour : la mobilisation des électeurs de gauche en faveur de la majorité sortante. Ce n'est pas gagné. Certes, le seul binôme du rassemblement qui aurait pu se maintenir pour le second tour, dans le canton de Seilhac-Monédières, a choisi de se retirer pour laisser aux candidats socialistes une chance de l'emporter dans un duel serré. Et, dans le canton du plateau de Millevaches, les candidats du Front de gauche ont appelé à "battre la...
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