Dans l'Hérault, fief socialiste depuis 1945, la crise de nerfs du PS, entamée avec les municipales de mars 2014, se poursuit avec les départementales. Philippe Saurel (dissident PS, proche de Manuel Valls) avait réussi à enlever Montpellier au nez et à la barbe d'un PS qui avait préféré investir Jean-Pierre Moure.
Le maire dissident poursuit son offensive en présentant cinq binômes dans les cantons de Montpellier. Ce sont donc cinq duels fratricides entre le PS et les candidats de Saurel qui s'affronteront pour la plus grande joie de l'opposition locale, pour l'instant quasi inexistante. En effet, sur les quarante-neuf conseillers généraux sortants, l'UMP ne possède que trois sièges... Vingt-neuf cantons ont été supprimés et cinq ont été nouvellement créés. La situation s'est notamment compliquée du fait que le président du conseil général sortant, André Vezinhet, 76 ans, raccroche après dix-sept ans de mandat.
Les chinoiseries du PS servent, en particulier, les intérêts du FN porté par le vent électoral de Béziers, ville conquise en mars 2014. De l'avis des observateurs, le parti de Marine Le Pen peut enlever deux ou trois cantons biterrois dans la dynamique insufflée par le maire Robert Ménard... Autrement dit, il est très probable que la division de la gauche entre les maurelistes et les légitimistes du PS ne permette pas de parvenir à une majorité absolue. L'UMP, alliée à l'UDI, peut commencer à y croire tandis que le FN sera...
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