La politique est parfois un casse-tête. Par exemple à Béziers où les électeurs de droite et d'extrême droite du troisième canton vont se retrouver le 22 mars prochain face à des choix aussi cornéliens que cocasses. Exemple : vont-ils voter ou non pour Fatima Allaoui, passée de l'UMP au mouvement d'extrême droite SIEL (Souveraineté, indépendance et libertés) et désormais apparentée FN mais dont la candidature aux départementales ne sera soutenue par... personne. Ou bien comment vont-ils trancher entre trois candidats devenus adversaires aux départementales, alors qu'ils étaient colistiers UMP lors de la dernière municipale ? Au centre de "l'embrouille", comme on dit en terre méridionale, Fatima Allaoui, 37 ans, éphémère secrétaire nationale de l'UMP, démise de ses fonctions avec grand bruit par Nathalie Kosciusko-Morizet en décembre dernier pour cause d'appartenance parallèle au SIEL. "Chassée" par l'UMP, qu'elle avait d'ailleurs quittée d'elle-même une première fois après de longues années de militantisme faute d'investiture pour les départementales, Fatima Allaoui, qui siège désormais comme apparentée FN au conseil régional. "Avec ton nom, tu n'as pas tes chances" Et elle ne mâche pas ses mots concernant son ancien parti. "On a voulu faire de moi un exemple, mais si l'UMP excluait de ses rangs tous les adhérents par ailleurs sympathisants du SIEL, cela ferait du monde." Elle accuse également son ancienne formation de...
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