Le chef de l'État ne peut que contempler l'ampleur des dégâts : la désunion de la gauche le conduit tout droit à l'élimination dès le premier tour de la présidentielle de 2017. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : le PS est éliminé dans 524 cantons. Le Front national s'enracine à plus de 25 %. Un seul enseignement s'impose : l'union indispensable de son camp. En a-t-il seulement les moyens ?
Sur le papier, l'équation paraît impossible. Les frondeurs, qui déjà menacent sa majorité parlementaire, ne se rangeront sous sa bannière qu'à la condition que François Hollande fasse deux gestes : l'un sur le soutien à l'investissement, l'autre en faveur du pouvoir d'achat des ménages (et en particulier des plus modestes). François Hollande n'a pas complètement fermé la porte, mais il a besoin de retrouver de la croissance pour retrouver des marges de manoeuvre. Pour l'instant, on est loin du compte. D'autant plus que Bruxelles lui réclame des économies supplémentaires et des réformes d'inspiration libérale qui hérissent l'aile gauche du parti. Martine Aubry n'est pas non plus en reste. Il n'y a qu'à lire sa contribution au congrès du PS pour s'apercevoir qu'elle exige un tournant à gauche auquel François Hollande oppose toujours un refus poli mais net.
Duflot a des exigences sur le nucléaire
Le ralliement des écologistes est tout aussi indispensable. Les résultats d'EELV lors de ces départementales sont imparables : quand le PS et le PRG...
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