Quatre jours avant le premier tour des départementales, Christian Estrosi prédisait au Point.fr ce qui s'est passé ce soir. Voici les leçons que le député et maire de Nice, président de la commission nationale d'investiture de l'UMP, tire de ce scrutin. Le Point : Ce premier tour, c'est le repli que vous annonciez de l'extrême droite ?
Christian Estrosi : Ce soir, c'est la défaite de Marine Le Pen, mais aussi de tous ceux qui ont été trop timorés à droite vis-à-vis du Front national. Tous ces droitiers dans notre camp qui pensaient, par faiblesse, qu'il pouvait y avoir une main tendue vers une organisation d'extrême droite dont le programme est proche de l'extrême gauche et qui ne saurait en rien incarner les valeurs historiques de la France.
D'une manière générale, quelle lecture faites-vous de ces premiers résultats ?
Il est désormais démontré que nous sommes la force politique de l'alternance. Maintenant, j'invite mes amis empêtrés dans les querelles d'ego et la surenchère vers l'extrême droite à se concentrer sur un vrai projet. Car, attention, la gauche à mi-mandat est, certes, affaiblie, mais pas effondrée. Cette élection remet les repères politiques à l'endroit, en replaçant le vrai débat entre les deux grandes formations politiques.
Voilà Nicolas Sarkozy remis en selle ?
Nicolas Sarkozy démontre qu'il a réussi à ressouder notre formation. Nous devons lui en être reconnaissants. En...
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