Il n'y a pas de petite satisfaction, alors Bernard Combes en profite. Lorsqu'il fait du porte-à-porte, pendant cette campagne pour les cantonales de mars, il remarque ceci : "Les gens ne me claquent pas la porte au nez." Mieux, "l'accueil est même sympathique !" Conseiller général sortant du canton de Tulle, dont il se murmure qu'il pourrait succéder au président sortant Gérard Bonnet en cas de victoire de la gauche, il est surtout un proche de François Hollande.Alors que le chef de l'État a battu des records d'impopularité ces derniers mois, Bernard Combes, conseiller spécial à l'Élysée, pensait sans doute payer le prix fort de cette proximité. Mais voilà, François Hollande, qui fut député de Corrèze, maire de Tulle puis président du conseil général avant d'accéder à l'Élysée, conserve ici, malgré tout, une certaine sympathie."Le conseil général va basculer sans problème"La déception n'en est pas moins là, Combes le concède. "Sur les questions économiques et sociales, les gens sont dans l'espérance d'une amélioration." C'est un euphémisme, à voir les résultats des élections municipales de mars 2014. La droite a arraché trois des plus grosses villes du département : Brive-la-Gaillarde, Malemort-sur-Corrèze et Uzerche. "C'est vrai que si l'on s'appuie sur ces résultats, on peut penser que les circonstances sont favorables à la droite, mais ce n'est pas la réalité du terrain", jure l'intéressé.Du côté de l'UMP, qui sera...
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