Drôles d'élections départementales ! Dans le Rhône, le scrutin de mars revêt une forme particulière et unique en France. Conséquence de la réforme territoriale et de la création de la métropole de Lyon, le département a été rayé de la carte sur le territoire des cinquante-neuf communes qui composent la métropole ! Les 1,3 million d'électeurs ne seront donc pas appelés aux urnes les 22 et 29 mars prochains.
Ne subsistent désormais du département du Rhône que sa partie rurale, située au nord de Lyon, couvrant le Beaujolais, ainsi qu'une bande à l'ouest de Lyon. Là, dans ce Nouveau Rhône, comme on l'appelle désormais, composé de treize cantons, auront lieu des élections.
Guilloteau (UMP) donné favori
Touché par le cumul des mandats, le sénateur et ancien garde des Sceaux Michel Mercier, à la présidence depuis 23 ans, ne se représente pas. C'est le maire de la petite commune de Anse dans le Beaujolais, Daniel Pomeret, qui brigue la tête de la nouvelle collectivité pour l'UDI.
Après trois décennies de règne centriste, le Nouveau Rhône pourrait bien finir par basculer dans l'escarcelle de l'UMP. Le député Christophe Guilloteau, désigné chef de file des candidats UMP, n'épargne rien à ses prédécesseurs, ni la contraction de trois emprunts toxiques, ni l'inflation à plus de 300 millions d'euros du coût du musée des Confluences, ni les augmentations d'impôts. Et il semble d'ores et déjà favori pour accéder...
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