Le Point.fr : Vous avez décidé de contre-attaquer en vous en prenant violemment à la presse. D'abord, dites-vous, on aurait menti sur le contenu des SMS échangés entre Denis Baupin et certaines plaignantes. Que disent donc ces SMS ?
Maître Emmanuel Pierrat : Les accusations s'appuient en grande partie sur des SMS. Ma conviction est qu'elles ne les ont pas fournis aux journalistes de Mediapart et de France Inter. Si vos confrères les avaient lus, comme je l'ai fait, ils verraient que leur contenu infirme ce que ces femmes ont raconté. Je vais vous citer quelques SMS de trois d'entre elles, sans donner leur nom, car elles pourraient m'attaquer pour atteinte à la vie privée. L'une explique avoir été harcelée par SMS des mois et des mois. Or, elle répond à un SMS qu'elle a reçu de Denis Baupin : « Tu as affaire à une [...] amoureuse et comblée par ses amants, c'est mal barré », suivi d'un sourire en smiley. Puis la drague s'arrête et ils parlent de politique, il n'y a aucun malentendu. Elle lui demande s'il sera disponible pour une inauguration le 1er octobre : « J'attends ta réponse avant de bloquer. » Et mon client enchaîne sur le même ton.
Une autre accusatrice raconte avoir été agressée sexuellement, mais, le lendemain, elle et Baupin échangent de sympathiques SMS. Lui propose : « On se prend un café ou un dék quand tu viens à Paris ? » Elle...
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