Après avoir broyé du noir dans les premiers échanges, le CAC a nettement remonté la pente en cours de séance et clôture à l’équilibre, en baisse symbolique de 0,04% à 5374 points. Ailleurs les incertitudes dominent à nouveau la tendance avant que ne commencent la semaine prochaine les négociations au Congrès sur la réforme fiscale américaine.
Du coté des valeurs, le secteur défensif a allumé le feu, à l’image de Rémy Cointreau sur le SBF 120 qui signe la meilleure performance suivi de Carrefour et LVMH sur le CAC qui s’adjugent respectivement 1,48% et 1,14%.
A l’inverse, noir c’est noir pour le secteur bancaire en berne aujourd’hui à l'image de Crédit Agricole (-1,53% et Société Générale (-0,74%) BNP Paribas perd également 1% alors que l’AMF a conclu un accord avec la banque qui prévoit le versement d'une transaction financière de 390.000 euros. La banque est mise en cause pour la faiblesse de ses obligations de contrôle de la transmission d'informations privilégiées.
Le secteur technologique était déprimé dans le sillage du Nasdaq la veille à l’image de STMicroelectronics et Soitec. A noter tout de même que les investisseurs leur ont dédié une hymne à l’amour cette année puisque les deux titres ont enregistré des performances exceptionnelles en 2017 avec des hausses respectives de 67% et 100 % depuis le début de l’année.
Bien orienté également, les investisseurs avaient envie d’avoir envie d’EDF qui profite d’une note de RBC qui revalorise son objectif de cours de 9,50 à 11 euros en restant à performance de marché. Par ailleurs l’électricien a annoncé le redémarrage du réacteur 2 de la centrale de Tricastin. Le redémarrage des autres réacteurs de la centrale aura lieu dans les prochains jours.
Enfin Noir c’est noir pour Elior qui dévisse de -11%, toujours sanctionné après son profit warning du 17 novembre dernier. Le spécialiste français de la restauration collective a publié une marge opérationnelle en dessous de ses objectifs à 8,3%. La rentabilité d'Elior a été freinée par des conditions défavorables en France alors que l'international affiche une progression significative grâce à son dynamisme commercial. En terme de perspectives, les dirigeants prévoient pour l'exercice en cours une croissance organique d'au moins 3% mais tablent sur une marge opérationnelle stable.