Après trois séances de progression, la Bourse de Paris entame dans le rouge une semaine qui s’annonce calme côté indicateurs et résultats. L’indice français recule de 0,48% vers les 5256 points avec seulement 2,2 milliards d’euros échangés. Il faut dire que Wall Street est resté fermé aujourd’hui en raison du President day.
Sur le marché français, c’est Worldine qui signe le plus fort repli du SBF 120. Un accès de faiblesse notamment dû à Credit Suisse. Le département d’analyses de la banque est passé de neutre à sous performance sur le titre avec un objectif de cours abaissé de 39 à 35 euros. "Tous les paramètres de valorisation nous paraissent trop chers", écrit Credit Suisse dans sa note. La filiale d’Atos spécialisée dans les paiements électroniques publiera ses résultats demain.
Derrière, Sopra Steria recule après la publication de ses résultats 2017 marqués par un chiffre d’affaires de 3,8 milliards d’euros, en croissance organique de 3,5% et un bénéfice net en progression de 14%. En revanche, la SSII n’a pas atteint son objectif 2017 de génération de free cash flow en raison de difficultés enregistrées aux Royaume-Uni.
A noter aussi le repli de près de 15% de CGG sur le SRD. Le groupe parapétrolier est pénalisé par de fortes positions vendeuses alors que le règlement-livraison des actions et des instruments financiers issus de l'augmentation de capital aura lieu le 21 février.
Du côté des hausses, Vallourec se distingue. Le spécialiste des tubes sans soudure publiera ses résultats annuels mercredi après clôture. L’occasion pour Credit Suisse de se demander si le consensus des analystes n’est pas trop sévère avec le français. La banque mise ainsi sur un excédent brut d'exploitation de 13 millions d’euros pour le dernier trimestre 2017 alors que le consensus table sur une perte de 1 million. Ce qui n'empêche pas l’analyste de s’inquiéter d’une possible faible génération de trésorerie.
Derrière on retrouve Korian, le toujours volatil Tarkett, GTT et Bolloré
Sur le CAC 40, c’est Arcelormittal qui domine les progressions. Le géant de l’acier grimpe de plus de 7% sur cinq séances glissantes. Aujourd'hui, il profite de l’annonce de propositions américaines pour contrer l’importation d’acier à bas coûts aux Etats-Unis, notamment venu de chine. Arcelormittal dispose de 27 sites sur le sol américain.
LG (redaction@boursorama.fr)