Après une ouverture dans le vert, la tendance a basculé dans le rouge à Wall Street ce qui a pesé sur la tendance européenne. Le CAC met fin à sa série haussière hausse et perd 0,64% à 5242 pts.
Pourtant pas de mauvaise surprise du côté de l’inflation puisque l’indice des prix à la consommation a progressé comme prévu de 0,2%. Ce qui a fait déraper les marchés, c’est le limogeage surprise de Rex Tillerson, le secrétaire d'Etat aux affaire étrangères, par Donald Trump. Il est remplacé par Mike Pompeo, le patron de la CIA, un partisan de la ligne dure et de la non-coopération avec l'Iran, ce qui ravive le spectre d’une guerre commerciale entre les USA et le reste du monde.
Coté valeurs, Iliad chute de pratiquement 10%, l'une des plus fortes baisses en Europe. Le groupe de télécoms a annoncé un recul de la rentabilité dans le fixe l'an passé. Pourtant la maison-mère de Free a tout de a dévoilé un résultat net récurrent du groupe en hausse de 19,3% à 480,3 millions d'euros mais les investisseurs s’inquiètent de la baisse de la rentabilité de Free dans la téléphonie fixe.
Sur le CAC 40, Veolia est lanterne rouge alors que la branche immobilière du fonds souverain qatari a cédé une participation de 4,6% avec une décote de 2,5% par rapport au dernier cours de clôture. Pas de quoi effrayer Bryan Garnier pour autant qui relève sa recommandation sur Veolia de 'neutre' à 'achat' avec un objectif de cours de 22 euros, sur la base de 'meilleures perspectives de croissance à long terme' pour le groupe de services collectifs.
A l’inverse, Total tient le haut du pavé sur le CAC40 et gagne 0,62% à 46,88 euros, soutenu par un relèvement de conseil à 'surpondérer' chez Barclays.
La descente aux enfers continue pour Spie, sanctionné pour la troisième séance consécutive après avoir dévoilé une prévision de marge inférieure aux attentes pour 2018.
Enfin, Worldline parvient à se hisser dans le vert, soutenu par Berenberg qui a entamé son suivi à l'achat avec un objectif de cours de 51 euros.