Le marché parisien est resté amorphe durant une bonne partie de la séance avant de creuser ses pertes dans l’attente du verdict de la Fed dans la soirée. La banque centrale américaine, devrait, sauf surprise, relever d’un quart de point son taux directeur. Au final le CAC lâche 0,51% et clôture sous le seuil symbolique des 5400 points à 5399,45pts. Une lourdeur qui contraste avec la bonne humeur de Wall Street qui teste de nouveaux plus hauts historiques.
Du coté des valeurs, à la hausse, Europcar profite de rachat à bons compte après avoir été dégradé cette semaine par les analystes de HSBC qui estiment que la récente publication trimestrielle du spécialiste de la location de voitures remet en cause la crédibilité de la direction.
Dans le vert également, le titre de l’action Fnac-Darty n’en finit pas de monter à l’approche des fêtes de fin d’année. Le titre s’envole de 50% depuis le début de l’année, et franchit un nouveau plus haut historique, signe que son plan stratégique baptisé Confiance + a convaincu le marché. Le groupe vise « à moyen terme un objectif de croissance supérieure à ses marchés et une marge opérationnelle de 4,5 % à 5 % », contre seulement 2,5 % en 2016.
A l’inverse, Innate pharma poursuit sa descente aux enfers. Le titre chute de -70% depuis le 1er janvier après l’annonce de résultats cliniques décevants pour son médicament phare.
Après une ouverture en nette hausse, le vent a finalement mal tourné pour Nexans, qui a dévoilé son plan stratégique pour 2022. Le groupe vise une croissance de 25% de son chiffre d'affaires d'ici 2022 et une hausse de 50% de son Ebitda.
Le secteur des opérateurs satellitaires était à la peine à l’image de SES lanterne rouge du SBF 120 qui redonne 4,74% sans raison apparente.
Enfin, sur le SRD, Compagnie des Alpes bondit de 4,66%, à 30,34 après l'annonce d'une nette progression de la rentabilité opérationnelle sur l'exercice 2016/2017. Le titre fait partie de la conviction list du bureau d’analyse Portzamparc pour le premier semestre 2018. Après la publication du groupe, les analystes révisent leur objectif à la hausse 32,8 euros.