Invité ce matin au micro de Jean-Jacques Bourdin, Philippe de Villiers, ancien candidat à la présidentielle et chef de parti, ne cache pas son dégoût de la vie politique, dont il s'est maintenant mis en retrait depuis quelques années. "Oui, dégoût, et surtout souffrance. J'ai été un homme politique. Je ne le suis plus. Ma parole est libre. Je suis entré en politique par effraction. Et j'en suis sorti avec le dégoût", déclare l'ancien député de Vendée en ouverture de son livre Le moment est venu de dire ce que j'ai vu (Albin Michel), galerie de portraits, souvent au vitriol, des responsables politiques croisés en trente ans de vie publique. "Moi, j'ai quitté la vie politique il y a six ans. Je ne veux pas que mon pays meure, et c'est pour cela que j'ai écrit ce livre", a-t-il confié sur l'antenne de BFM TV.
Achetée par le Qatar et l'Arabie saoudite
Va-t-il jusqu'à penser que la France est en danger ? "Oui, elle est en train de mourir, elle s'effondre de l'intérieur. Elle devient une société multiculturelle. On apprend à l'école à haïr la France. On est dans une véritable invasion migratoire. Ce que j'ai vu, c'est que derrière le mensonge et la haute trahison s'organisait une conjonction inouïe entre l'intérêt et l'idéologie." Sur les relations entre la classe politique française et les États du Golfe, Philippe de Villiers n'y va pas non plus par quatre chemins : "Sarkozy est, comme la classe politique française,...
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