Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

De Sarnez "pas accro au pouvoir" mais pas démissionnaire
information fournie par Reuters 31/05/2017 à 10:35

PARIS (Reuters) - La ministre des Affaires européennes, Marielle de Sarnez, objet d'une enquête sur l'emploi d'assistants au Parlement européen, a déclaré mercredi qu'elle n'envisageait pas démissionner, tout en affirmant ne pas être "accro au pouvoir".

L'ex-député européenne MoDem, proche du ministre de la Justice François Bayrou, fait partie des 19 eurodéputés dénoncés pour emplois fictifs par une élue Front national, Sophie Montel, dont plusieurs, comme Marielle de Sarnez, ont décidé de porter plainte pour dénonciation calomnieuse.

La ministre des Affaires européennes a dit avoir appris "par la presse" l'ouverture d'une enquête préliminaire.

Cette affaire intervient au moment où un autre ministre d'Emmanuel Macron, Richard Ferrand, est mis sous pression par la publication d'informations sur ses activités passées à la tête des Mutuelles de Bretagne et comme député.

Cela tombe au moment où le gouvernement se prépare à présenter un projet de loi sur la moralisation de la vie publique, une des promesses du nouveau chef de l'Etat.

Marielle de Sarnez a qualifié de "mensonges" les accusations du FN, dont la présidente, Marine Le Pen, a elle-même été mise en examen pour emplois fictifs au Parlement européen.

"J'ai porté plainte pour dénonciation calomnieuse parce que je ne peux pas accepter que le Front national salisse les parlementaires européens honnêtes pour couvrir [ses] propres turpitudes", a expliqué la ministre.

Prié de dire si elle avait évoqué avec le chef de l'Etat son éventuel départ du gouvernement, mardi, après la révélation de l'ouverture d'une enquête, elle a répondu : "Ce n'était pas du tout mon état d'esprit hier."

"Je ne suis absolument pas accro au pouvoir. Ce qui m'intéresse c'est de pouvoir faire des choses", a-t-elle cependant déclaré. "J'ai une grande liberté, je suis détendue par rapport à la question du pouvoir. Mais, par contre (...), pouvoir défendre l'idée européenne, ça ça m'intéresse."

Selon un sondage Harris Interactive pour RMC et Atlantico publié mercredi, plus de six Français sur dix estiment qu'elle devrait démissionner.

(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)

23 commentaires

  • 01 juin 10:03

    si ça continu il n'y aura plus personne pour gouverner la France !! va t'on soupçonner 30 ans en arrière si un politique a piqué une tablette de chocolat !!!


Signaler le commentaire

Fermer