Nicolas Sarkozy achève de construire son équipe de campagne. La dernière recrue Gérald Darmanin, qui devrait prendre la direction de la campagne, suscite cependant des inquiétudes au sein de la garde rapprochée du président de Les Républicains. "Il ne faut pas qu'on donne le sentiment de reproduire les erreurs du passé : acheter les traîtres à coup de susucre et récompenser ceux qui ont le plus tapé sur Sarkozy", grince-t-on dans l'entourage de l'ancien chef de l'État.
En tête de ce front anti-Darmanin, Brice Hortefeux ou Éric Ciotti. Il est vrai que Gérald Darmanin avait été virulent à l'égard de Nicolas Sarkozy à l'issue des régionales. En janvier, le jeune élu claquait la porte de la direction du parti en rendant une sentence terrible : "Je lui ai dit que s'il avait été un grand président, je n'ai pas senti d'envie de Sarkozy pendant la campagne. Les gens en ont marre de la politique comme avant. Il faut qu'il change d'entourage et de méthode." Sept mois plus tard, volte-face : Darmanin revient en jurant que Nicolas Sarkozy l'a entendu et se dit bien décider à incarner la ligne "sociale" du candidat.
Pour Sarkozy, Darmanin complète ainsi le bouquet politique qu'il entend composer à l'abordage de cette nouvelle campagne électorale. Avec Laurent Wauquiez à la tête du parti, il conforte les tenants de la ligne dure. François Baroin, à qui Matignon semble promis, lui permet de draguer les...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer