Si l'on s'en tient à l'adage selon lequel il faut vendre « au son des violons », le moment n'est-il pas venu de s'alléger sur les actions européennes ?
Louis Bert : Nous ne le pensons pas en raison de l'accélération de la croissance partout dans le monde : sur 190 pays, moins de dix sont en récession. De plus, la renaissance de la zone euro grâce à l'action de la BCE, le retour d'un projet européen après la victoire d'Emmanuel Macron, l'augmentation attendue des bénéfices des entreprises (+ 10 % en 2017), la numérisation de l'économie ainsi que le maintien de taux d'intérêt réels à des niveaux extrêmement bas, l'inflation étant toujours inférieure à l'objectif des banques centrales, sont autant de facteurs de soutien des marchés au cours des prochains mois.
Les marchés ne sont-ils pas trop chers ?
Ils ont beaucoup monté, mais les actions restent moins chères que les obligations. La révision à la hausse des prévisions de croissance européenne n'est pas terminée. Les bénéfices attendus sur les valeurs moyennes recèlent un potentiel de révision à la hausse pour le 2e semestre 2017. Toutefois, il faudra être vigilant car les attentes des investisseurs sont fortes. Les mauvaises nouvelles, toujours possibles, pourraient avoir plus de poids que les bonnes.
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